Jamais personne, en France, n'avait mis autant d'argent dans un club de foot. Depuis 2011, un État, le Qatar, a englouti une dizaine de milliards d'euros dans le PSG. Alignant Messi, Neymar et Mbappé sur une même affiche, le club parisien a fini par écraser le championnat français. Neuf titres en douze ans.
Mais sur la scène européenne, rien. Les gazodollars peuvent acheter de grands joueurs, pas une équipe de légende. Les trois stars sont parties. Les entraîneurs ont valsé, y compris les plus grands, congédiés comme des domestiques. À la tête du club, Nasser al-Khelaïfi, >, un ancien tennisman qatari, autoritaire et ambitieux.
À ses côtés, Nicolas Sarkozy, omniprésent depuis ce déjeuner à l'Élysée, en 2010, où ont été évoqués en même temps la Coupe du monde au Qatar et le rachat du PSG par l'émirat. Depuis se mêlent au foot barbouzeries, petite et grande politique, et même affaires d'État.
Un personnage controversé, Tayeb Benabderrahmane, s'est infiltr…